Berbans et Aurrënbers

Malgré leurs cultures et leurs modes de vie différents, il est intéressant d’étudier les Berbans et les Aurrënbers. Si ces derniers sont les descendants des premiers, ces peuples ont su avec le passage des siècles cohabiter sur les vastes plaines Berbans.

 

Berban

Les Berbans sont le peuple originel des plaines. Leur nom vient directement de celui des étendues herbeuses instables où ils vivent, et ils vénèrent autant la vie de la surfaces, que la violence des sous-sol. 

 

Une installation précoce

L’époque d’arrivé des Berbans dans les plaines est difficile a donner, car leur mode de vie ne laisse que peu de trace. Cependant, en écoutant leurs légendes, et en étudiant les mouvements de populations dans le nord, ont peut estimer qu’ils ont commencé à investir les plaines aux alentours du quatrième siècle ED (Ère Duweryque), ce qui en fait l’un des premiers peuples à avoir vécu dans de telle latitude.

 

Mode de vie

Les Berbans sont nomades: Considérant la plaine comme la preuve de la bonté de dieux, ils font tout pour ne pas impacter plus que de raison la vie s’y trouvant. Derniers chasseurs-cueilleurs au nord du désert d’Ahim’niu, ils passent plus de la moitié de l’année à voyager au travers des plaines a la suite des troupeaux de gibiers, ou à la recherche de plaines légumières. Marcheurs à pied, les Berbans n’ont jamais appris l’élevage, et se contentent de porter leurs quelques affaires directement sur leur dos lors des migrations.

Ces déplacements ont d’ailleurs fortement impacter leur mentalité: les Berbans n’ont pas développé de notion de propriété: avoir trop de possessions est une défaut grave pour eux, car plus le Berban possède d’objets, et plus il devra en porter, et donc ralentir l’avancé du groupe. Le seul objet dont un Berbans peut se dire propriétaire est son arc, offert par la tribu a chacun de ses membres, homme ou femme lors du passage à l’âge adulte.

Les Berbans sont d’excellents archers, et de bons pisteurs dans les plaines: entraînés depuis leur plus jeune âge à la chasse, ils se sont montrés de redoutables adversaires tout au long de l’histoire par leurs raids rapides et imprévisible pour tous les peuples ayant tenté d’envahir leurs précieuses plaines.

 

Culture

Étonnamment, malgré leur mode de vie primitif, les Berbans ont atteint un niveau de culture important. La chasse et la cueillette ne les occupant que la moitié de leur temps, les tribus ont développé de nombreux arts non-possessifs: ici, pas de peinture, de sculpture, mais des chants, de la musique et du théâtre, souvent mêlée pour donner des pièces où chaque membre de la tribu a un rôle. Il n’y a souvent aucun spectateur de ces représentations, car les Berbans n’en ont pas besoin pour jouer l’une de leurs nombreuses histoires. Cependant, lorsque des visiteurs ou d’autres tributs sont rencontrés, ils sont ravis de pouvoir exposer leurs talents d’acteurs et de musiciens.

Les Berbans utilisent aussi leurs histoires et leurs chants comme monnaies entre les tribus. Une bonne histoire peut être échangée contre des informations sur des lieux de cueillette, la position de gibier, ou d’autres histoires. Ainsi, les histoires font souvent le tour des tributs, créant des légendes communes, dont certaines sont vieilles de plusieurs milliers d’années.

 

Aurrënbers

Diamétralement opposé aux Berbans dont ils sont issus, les Aurrënbers se considèrent comme l’avenir des plaines: Le schisme ayant eu lieux au quatrième siècle de l’ère moderne, il ont acquis de nombreuses techniques des peuples vivant autour de leur territoire en participant activement à la Dernière Croisade. 

 

Une évolution forcée

Si les Berbans n’ont que peu évolué pendant des siècles, c’est principalement à cause de leur mode de vie basé uniquement sur la plaine, et l’absence d’explorateur Berbans. Les seuls contacts avec les autres peuples se résumant à des tentatives de conquêtes, repoussées par les maîtres des plaines et leur guerre d’usure.

Pourtant, avec l’ampleur de la Dernière Croisade d’Analeth, les plaines ont cédé face aux hordes affreuses de la Dame aux Griffes. Les tribus n’ont dû leur survie qu’à l’aide de Nuan’Tiarn, qui les a rapidement enrôlé pour participer à la guerre. Ce contact et les déplacements qui en résultent ont petit à petit ouvert une partie des tributs à la modernité, jusqu’à former les Aurrënbers.

 

Mode de vie

Si les Aurrënbers ont conservé de nombreux traits communs aux Berbans, ils ont cependant très vite adopté une vie sédentaire, avec l’arrivé de l’agriculture et de l’élevage dans les plaines. Pourtant, l’installation de grandes cités Aurrënbers est une chose complexe, car l’instabilité du sol ne permet pas aux bâtisseurs de construire des structures imposantes. Par conséquent, la maçonnerie des Aurrënbers se limite à de simple mur d’environs deux mètres de hauteur, en pierre sèche, surmonté d’une tente de toile coloré.

Si ces maison peuvent sembler primitive à un visiteur étranger, cette structure permet à l’habitation de résister aux fréquents tremblements de terre. Même par les plus violents mouvement du sol, les biens personnelles des Aurrënbers ne seront pas détruits. En cas de fortes secousses, la reconstruction des murs externes se fait en une journée, et le nombre de victimes est infime grâce aux toitures de toile, qui ne risquent pas d’écraser les habitants.

Il existe de nombreux villages Aurrënbers dans les plaines, chacun vivant en autarcie des autres. Étant sédentarisés, ces villages ont cependant appris à ne dépendre de personnes, et la hiérarchie tribal y est encore très présente. Seules quelques agglomérations sont dignes d’être appelées villes, accueillant plus de milles Aurrënbers sur de très grandes surfaces. De ces villes partent des tribus Berbans particulières, à mis-chemin entre modernité et tradition. Ces tribus ont appris à monter les chevaux élevés par les Aurrënbers, mais conservent la mobilité traditionnelle des Berbans: ils font le lien entre les villages, commerçants et échangeant des ressources avant de revenir aux villes. 

 

Culture

Tout comme les Berbans, le théâtre, les chants et la musique représentent une part importante de la culture Aurrënbers. Pourtant, avec la sédentarisation, les autres modes d’expressions ont pris leur essor: sculpture, dessin, écriture ont apporté davantage de variété lors des représentations, en créant des décors, et en multipliant les pièces. L’écritures est d’ailleurs très répandu parmi les Aurrënbers: bon nombre d’entre eux savent lire et écrire, et rédiger de nouvelles histoires est une profession très apprécié par la population. Les théâtres servent souvent à de simple lecture publique d’oeuvre, et permettent généralement aux jeunes auteurs de se faire connaître. Pour les meilleures histoires, il est fréquent que le texte soit modifié pour devenir une pièce de théâtre à part entière.

 

Un cohabitation par dédain

La cohabitation entre Berbans et Aurrënbers repose uniquement sur l’absence de lien concret entre les deux peuples: Si les Aurrënbers considèrent les Berbans comme des cousins qu’ils faut protéger, les Berbans ont un mépris évidant pour leur frère sédentaire. Ainsi, les deux peuples choisissent généralement d’ignorer l’autre, et de se regrouper qu’en cas de guerre contre un pays voisins.

Cette distance entre eux permet aux deux mentalités de vivre en harmonie sans accroche. Cependant, en cas de conflit avec d’autres peuples, ces deux groupes sont tout a fait capable de s’unir face a ennemis, au point d’avoir sur conserver leur indépendance, malgré leurs voisins Girodon et Nuan’Tiarn qui lorgne depuis longtemps sur la fertilité de leur terre.

 

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