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Dragon – La psychologie des Feu Ailées
Une communication silencieuse…
Les dragons ne disposent pas de langue à proprement parlée. Leurs cordes vocales, trachée ainsi que leurs langues n’ont pas la souplesse nécessaire pour former des mots intelligibles. Aussi, un dragon n’émettra jamais que trois types de son: le rugissement, le grondement et le ronronnement, qu’ils utilisent pour appuyer certaines situations (Rage, menace, plaisir par exemple).
Cependant, il est faux de penser que les dragons ne communiquent pas. Pendant des siècles, les humains pensaient avoir affaire à une race d’animaux, vivant isolé les un des autres sans aucune forme d’intelligence. Pourtant, avec l’étude de ces créatures, l’humanité s’est aperçu dans les sauriens ailés étaient capable de conversations. Les dragons n’ont juste pas le même modèle de communication que les hominidés, et n’ont que très peu besoin de parler entre eux.
… Appuyer par un esprit puissant
Les dragons ont un esprit particulier — probablement modifié par les Duweryns afin de leur permettre d’obéir aux ordres — qui est capable de toucher naturellement toutes les créatures autour d’eux. Ce pouvoir leur a permis de développer un dialecte simple, composé de moins de milles mots basiques qu’ils leur suffit de préciser en ajoutant un sentiment, une image, une odeur, etc.
Pour expliquer ce mode de communication, imaginons que nous voulions parler d’une tulipe a un dragon. Dans leur langue, il n’existe pas de différentiation entre les fleurs, aussi, un humain voulant parler de tulipe ne pourra pas préciser l’espèce par manque de moyens, et ne prononcera que “fleur”. Le dragon, lui, prononcera le mot “fleur”, mais instillera dans l’esprit de son interlocuteur l’image de la tulipe, son odeur, sa couleur, et toute sortes d’expériences décrivant la tulipe au delà de la simple fleur.
Ainsi, un humain ne pourra jamais vraiment parler avec précision à un dragon: il comprendra aisément car il s’agit d’une langue relativement simple à apprendre, mais son esprit ne lui permet pas de transmettre les informations complémentaires nécessaire pour la communication dragonniène complète.
Trois grands dialectes
Il existe plusieurs langues dragonniènes dans le monde, tout comme il existe plusieurs langues humaines. On peux cependant cité les trois plus influentes:
- La plus répandue est le Draque des Rorëw, car la population de dragons dans ces montagnes est de loin la plus importante du monde.
- Viens ensuite le Draque d’Alter, venant du continent à l’ouest de Nadindel, et s’étant répandu sur tout ce territoire.
- Et enfin le Draque de Shao, venant loin du sud de Nadindel dans les montagnes à l’extrémité du continent. Cette langue est celle que les humains ont le plus étudié, grâce notamment aux nombreux échanges entre humains et dragons pendant l’empire Ar’Amar. C’est d’ailleurs la seule langue draque a utiliser l’ordre alphabétique humain dans son fonctionnement.
Malgré des différences parfois profondes de dialectes, la capacité qu’ont les dragons pour communiquer entre eux mentalement permet d’abattre efficacement les barrières de la langue. En s’exprimant grâce à leur émotions, et des images ou sensations, il est simple de se faire comprendre, et l’apprentissage d’autres langues draque est donc très rapidement pour un dragon.
Cependant, apprendre une langue hominidé est extrêmement difficile pour un dragon, car cela l’oblige à revoir intégralement son mode de communication, en plus de le forcer à retenir de très grandes quantités de vocabulaire n’existant même pas dans sa langue natale. Cependant, il est à noter qu’un jeune dragonnet étant au contact fréquent avec les humains apprend assez facilement nos langues.
Il est même intéressant de savoir qu’un dragonnet isolé de sa propre race finira par ne même plus être capable de communiquer avec sa propre espèce, sans un effort important de sa part.
Etude simplifié du Draque de Shao
Le Draque de Shao est probablement la langue la plus simple a apprendre, car ce dialecte a évolué avec le Shaolien de l’empire Ar’Amar pendant des siècle, au point que les deux langues s’empruntent parfois des règles grammaticales ou des mots.
On peux découper le dictionnaire Draque en niveau de précision allant du niveau un au niveau neuf (appelée fréquent Échelon par les apprentis). Le niveau un correspond a une simple syllabe: Il s’agit d’un terme primaire. Un terme primaire est un adjectif, par lequel il est possible de créer l’ensemble des autres mots du dictionnaire. Les termes primaires seront parfois raccourcis par TP dans les prochains paragraphes.
Le nombre de ces termes primaire varie entre une cinquantaine et deux cents en fonction des régions et de l’age des dragons. Cependant, il est fréquent qu’en apprentissage, les étudiants se limite aux cent premiers termes, qui regroupent les syllabes les plus utilisées et permettant de décrire le plus possible le monde. Voici l’ensemble des termes primaires enseignés aux débutants, classés par ordre alphabétique des sonorités:
Il est a noter que les cases des sons Ag et Ak sont vide par soucis de simplification.
Chaque lettre des tableaux est a prononcer pleinement
La composition des mots
A présent que nous avons nos premiers termes primaires, nous pouvons commencer a créer nos premiers mots d’un échelon supérieur. Grimper les échelons signifie ajouter une syllabe a un terme primaire, et ainsi apporter plus de précision.
Commençons simplement: ciel
Pour créer un mot, il faut respecter un ordre précis: Toujours mettre les termes primaires lié au ressentit en premier (chaud/ froid, gentil/méchant, etc). Vient ensuite la matière (dur/mou, eau/feu,etc), et enfin le nombre (pluriel [Im]si besoin, sinon rien). En cas de double ressentit (ex: brûlure utilise les TP Chaud (Ir) et Mal( Az)), on se réfère au numéros du terme pour définir le TP utiliser en premier(Dans notre exemple, brûlure se prononce donc Azir). Cette règle est en exemple typique du lien millénaire entre le Shaolien et le Draque de Shao, s’inspirant de l’alphabet humain.
Pour créer le mot ciel, il nous faut comprendre les composants de ce mot: On choisis donc dans nos tableaux les termes primaires définissant au mieux le ciel. Dans notre cas, nous prendrons les TP Haut (Aj) et Air (Es). En respectant la règle citée ci-dessus, nous obtenons donc Ajes, le ciel.
Grimpe les échelons
Parlons maintenant de la pluie. La pluie est l’eau venu du ciel. Nous devons donc franchir le troisième palier de l’échelle, et ajouter un TP: Eau (Aq). en respectant la première règle, on obtient donc le mot Ajaqes, littéralement eau du ciel.
Échelon trois: la tempête. On ajoute le TP pour fort (Ac), et on obtient Ajacaqes.
Chaque niveau d’échelon ajoute une précision supplémentaire. On peu créer des mots avec jusqu’à neuf TP (très rare cas). Si les mots du Draque de Shao peuvent sembler difficile a prononcer, n’oubliez pas qu’il s’agit d’une langue mentale, qui n’est pas conséquent pas vouée a été prononcer a l’oral. De plus, de nombreux mots sont naturellement vague, afin que le dragon puisse apporter des précision via son esprit. Pour revenir a notre exemple tempête, un véritable dragon privilégiera l’emplois de Ajaqes, mais ajoutera la violence du vent et de la pluie en image mental (voir même transmettra simplement l’image de la tempête pour simplifier).
La conjugaison
Les plus attentifs auront remarqué que certains termes primaires sont des pronoms personnels, ou des verbes. Comment fonctionne alors la conjugaison dans le Draque de Shao?
Il n’existe que trois temps, le présent, le passé et le future. Les autres n’existent pas, ou sont ajoutés via les images mentales et les sentiments. Le sujet est toujours avant le verbe qui lui-même est composé d’un ou plusieurs TP (construit mentalement, ou via la méthode décrite ci-dessus). Le verbe est séparer de la syllabe de conjugaison par un temps d’arrêt court (symbolisé ici par un apostrophe).
Voici les tableaux représentant les trois temps, ainsi que leurs accords sur les verbes être et avoir (TP Em et If):
L’écriture et la culture littéraire
Le draque est une langue exclusivement parlé. En effet, ne disposant pas de pouce opposable, et n’ayant pas la nécessité de développer des outils, les dragons n’ont par conséquent jamais créé l’écriture.
Cependant, on sait de source sûr que les dragons disposent bien d’une culture littéraire, via le chant, les contes et la poésie.
Les rares humains a avoir pu entendre un chant ou une histoire raconté par un dragon expliquent que la notion même d’écriture est absurde, tant la complexité des émotions et des ressentit est importante. En effet, le conteur ajoute directement dans l’esprit de son auditoire les émotions voulu, afin d’impacter le plus possible l’esprit de ceux qui l’écoute.
Cette difficulté est-elle la cause de l’absence d’écriture, ou est-ce l’incapacité pour un dragon a utiliser un outil? il est difficile d’avoir des certitude. Mais comme il n’existe pas de livre relatant les contes et chants des dragons, il existe par conséquent autant de version d’une même légende qu’il n’y a de conteurs.
Conclusion
Comme nous avons pu le voir au cours des trois dernière articles, Les dragons sont loin d’être des créature aussi simple et primitive qu’ils ne le laissent penser. Si le concept de société est encore très récent dans l’histoire, il est a parier que ce model est voué a ce développer dans les prochains siècles.