L’assassinat de Morël et la construction du Mur
La Fracture désigne le bord du monde, tel qu’il fut créé lors de l’assassinat de Khati, dieu de la terre, par Satn-Hem, dieu du feu et de la glace. L’énergie du dieu mort fut libéré brutalement dans le monde, fractionnant une grande partie du globe. Cet événement dramatique est à l’origine de la Fracture, mais aussi de la Convention Duweryque, interdisant tout conflit directe entre les dieux.
La Fracture est un immense mur de roches à soixante miles de la première côte, et haut de trois miles pour une largeur de deux. La ligne du Mur n’est pas régulière, et suit les brisures du monde de façon chaotique. En fait de mur, il s’agit d’une falaise, véritable empilement de millions de blocs de pierre, d’argile et de basalte.
Le Mur a été créé par le sacrifice Satn-Hem qui espéra se racheter en retenant l’eau de Laëlio se déversant alors dans le Vide, évitant ainsi le Ness-Har-Rooh. A ce titre, en regardant de l’autre côté du mur, il n’y a qu’un immense gouffre sans fond, parsemé d’éclat de roche, et loin à l’est, un amas de roche semblable à un continent.
On peut, encore aujourd’hui observer une sphère d’eau flotter loin au pied du mur. Cette eau est issus des centaines de litres qu’ont perdu les océans lors de l’événement: certaines légendes racontent que cette eau servi de prison pour la pire créature des dieux : le titan Skel.
De par la structure du monde, et par la ligne brisée du Mur, il est très difficile de naviguer à moins de trois miles du mur: en effet, les courants, coupés par les roches rendent toute navigation à voile ou a rame impossible. Entre les tourbillons, les violentes vagues et les brusques changement de météo, bon nombre de navires se sont écrasés sur les pierres saillantes du Mur. Et tous ces dangers sont décuplé, lorsque la lune passe à l’est du continent.
Une lune fragmentée
La Fracture est également à l’origine de la lune tournant autour de Laëlio. Il ne s’agit pas vraiment d’un corps célestes à proprement parlé, mais d’une zone du ciel encombré d’éclat de roches.
Vaguement regroupé autour du noyau dense et chaotique de l’ancienne lune, cet astre offre souvent des éclipses partielles du soleil, dessinant de grandes ombres sur la surface de Laëlio.
Très régulièrement, des fragments de la lune chutent vers le sol: certains de ces rochers deviennent ce que les habitants appelle des éclats d’étoiles: ces pierre donnant naissance aux Larmes.
Cette lune anarchique n’est pas sans conséquence pour Laëlio: Les océans sont souvent perturbés par cette masse instable, notamment lors des levées de lune sur la Fracture. Beaucoup de marins préfèrent rester au port pour les quelques jours où la lune est à la bordure du monde.
Un continent hors de porté
Parfois, lorsque le ciel est clair, et que le soleil se trouve à l’ouest, on peut apercevoir un second continent, très loin à l’est du monde: Ce continent se nomme Tarlira dans les anciens écrits des Duweryns.
Survivant du cataclysme, cette terre est beaucoup plus petite que Nadindel: En forme d’arc étroit, le troisième continent était celui de la famille d’Amopth, d’où serait sortie toute les créatures des Duweryns.
La raison du maintien de l’intégrité de ce territoire est une énigme, car toute la partie du globe se trouvant à l’est de la fracture a été pulvérisé par la mort de Morël. La plupart des théoriciens s’accordent pour dire que seul Amopth en personne aurait pu retenir ses fragments uni, et qu’il aurait par conséquent protégé son territoire contre l’attaque, s’isolant alors du reste du monde. La fracture ayant eu lieu bien avant l’apparition de la Braise, certains prétendent même que Amopth aurait pu survivre grâce à cet isolement.
Quoi qu’il en soit, cette île perdue dans le Vide reste un mystère: on sait grâce à de multiple observation qu’une race intelligente y est établis, par la présence de multiple phare brillant dans les nuits claires. Malgré cela, aucun contact n’est établis a ce jour, et de nombreux mystères restent.