La Renardière

Origine

L’origine de la Renardière remonte aux premiers jours du Comté d’Asch. Quand le premier comte fédéra sous son autorité ces terres, il eu rapidement besoin d’un ensemble de sites de défense capable de voir les ennemis, mais aussi de défendre le territoire acquis par les guerres.

Ainsi, un réseau de seize tours de garde fut érigé tout autour du domaine, dont quatre étaient orientées vers le nord, pour prévenir la venu des dragons. La Renardière fait partie de ces tours de guet, et fut par trois fois incendié par un Feu Ailé durant le premier siècle de son existence. Pourtant, la solidité de la structure, ainsi que la prédominance de la pierre a toujours permit la restauration et l’occupation du site.

Avec la menace des dragons, la tour devint rapidement un fort, et une vaste cave fut creusée sous les fondations pour prévenir du feu tous les soldats du comté.

Avec le temps et les succès, le premier propriétaire de la Renardière fut nommé seigneur par le comte: Sir Judehan 1er. Sous son influence, le fort s’équipa pour lutter contre les dragons, mais aussi pour les attirer, notamment avec un dôme de métal luisant à son sommet. Fort de succès, les autres tours firent donc copie de cette structure de pierre et de métal, mais avec la fondation par Idris de Samena de la Guilde de Chasse, le but premier de la tour devint plus incertain.

 

Rénovations et péripéties et nouvelle habitante

Trop au nord pour servir à la guerre et trop inefficace par rapport à la mobilité de la Guilde, la tour fut démilitarisée et laissée à l’abandon pendant un demi-siècle, avant que le petit fils de Judehan, Almond ne reprenne le contrôle du domaine, et n’en fasse sa demeure. Il fit démolir les casernes, les murs et remplir les douves, et se servit de la pierre pour construire sa maison, accolé à la tour qui seule resta debout. Almond étant d’une nature timide et renfermé, il fit planter de nombreux arbre autour du domaine, afin de se cacher de la vue des autres. Après trente ans, une véritable forêt avait poussé, et la tour était seule à dépasser au dessus de la pointe des arbres.

Cette dissimulation, couplée à l’abandon de la tour par son propriétaire fut salvateur pour la famille des Seigneur de la Renardière. Au deuxième siècle, lors de sa septième croisade, Analeth contourna l’édifice a quelques miles à peine du domaine, sans investir les lieux. Le propriétaire actuel du domaine, Grim de Judehan se servit pendant toute la guerre de sa cave comme refuge pour les humains lors de la période dites des Rafles, et valu à la famille le statut de noble et l’autorisation d’exploiter les terres à proximité pour son propre bénéfice. Les forêts autour du domaine étant particulièrement giboyeuses, la chasse fut la première source de revenu de la maison. Le nom du domaine vient d’ailleurs de la vente de la fourrure de renard rouge, que l’on trouvait en abondance dans les sous-bois.

Après la chute d’Analeth, la Famille Judehan entra dans une période faste: la vieille demeure fut remanié, deux étages furent ajouté à la maison, et une aile fut construite au nord-ouest pour accueillir les voyageurs de passage. L’établissement du village de Hohendorf a proximité du domaine permis à la famille de disposer de main d’œuvre pour l’établissement d’un comptoir de commerce très particulier: le commerce des restes de dragons. Ce marché de l’ésotérique fini par attirer Cohan Lutka, qui revenant de son expédition dans les Rorëw trouva dans le domaine un abris salvateur, ainsi qu’une source de matériaux précieux nécessaire à la création de son descendant.

Après un siècle de vie commune, les deux familles furent suffisamment proche pour qu’un étage entier du bâtiment soit concédé au pantin. La bâtisse, profitant des nouvelles méthodes de construction s’éleva encore de deux niveaux pour rejoindre le sommet de la tour. Cette dernière, restaurée et aménagée, fini par servir de lieux de vie pour la famille, en accueillant le hall d’entrée, les cuisines, et la salle a manger.

A la fin du huitième siècle, la demeure eu une nouvelle rénovation complète, recouvrant les murs de pierres de brique et de bois, et installant une vaste bibliothèque dans la tour, sur la demande de Halj Lutka, qui y établit son laboratoire. Après le dixième siècle, la famille de Judehan connu une décroissance de plus en plus importante, la Guilde interdisant le commerce des restes de dragon, et l’Académie ayant imposé un embargo sur bon nombre d’artefacts. L’ancienne famille ne dû leur survie qu’à la générosité de Halj, qui céda ses droits sur l’entièreté de ses recherches à la famille. Ces recherches permirent par leur vente, leur diffusion, d’effectuer les derniers remaniement de la demeure au onzième siècle, par la construction des décors et des nombreuses sculptures de la maison.

La découverte des sciences et des magies que Halj avait passé sa vie à étudier mis en avant le pantin, et l’Académie lui proposa très vite un poste en son sein. Malheureusement, le pantin s’éteignit avant de recevoir les honneurs de ses découvertes, et son fils refusa de déménager pour Volkstali. Cependant, il continua ses recherches, sous les comble de l’aile nord-ouest, et participa, comme ses ancêtres, à l’élaboration de nouvelles techniques, et à de nombreuses découvertes. C’est à cette période que le manoir commence à prendre vie, grâce aux travaux sur les golems que mena le jeune Marois, ne cessant alors de se renforcer par la seule présence en ses murs du pantin.

Suite à une colère de la maison à l’introduction d’un nouveau meuble, il fut décidé que le manoir serait le seul à pouvoir décider de quoi serait autorisé à entrer. Dans le 1274, Le manoir fut nommé Abigaïl par Marois, afin de discerner les murs et le terrain de l’entité qui vivait avec eux.

 

Chute de la famille de Judehan

Malheureusement, la peste de 1268 apporta le malheur sur la maison. Adem, le fils de Marois reçu de nombreux malades dans le domaine, étant le dernier espoir de beaucoup de pestiférés. La maladie, mal connue et contrôlée, finit par emporter le fils du Seigneur de la Renardière, puis sa femme, et enfin ses deux filles au cour de la seule année 1269. Seul Bayond de Judehan survécu à sa famille et à la peste, et cette tragédie le marqua jusqu’à la fin de ses jours. Le maître du manoir n’accepta plus de voir personne, s’enfermant dans sa chambre, l’ombre des épais rideaux. Même Adem ne revit le seigneur qu’au moment de sa mort, quand Abigaïl lui ouvrit la porte des quartiers du vieil homme.

Le Pantin enterra donc le dernier seigneur de la Renardière au centre le cour, et fit construire une fontaine et une statue représentant un renard en hommage.  La légende veut que, contrairement aux autres sculptures de la maison qui avait mis des années à prendre vie, celle de la tombe s’anima dès la fin des travaux.

Ce que Adem ignorait alors, c’est que la famille Judehan avait depuis longtemps décidé que les Lutka de la lignée de Halj seraient les seuls propriétaires en cas de malheur sur la lignée de Sir Judehan, et ce en compensation du cadeau que Halj leur avait fait. Les Lutka devinrent donc les propriétaires de la maison et de son territoire, même si le titre de noblesse ne pu être transmit à une machine.

Le comte d’Asch prit rapidement la mesure de cette décision, et l’importance de conserver un Lutka aussi compétent proche de lui. Il le nomma Conseiller, et lui fournit tout ce dont le pantin pouvait avoir besoin, alors que l’Académie l’autorisa pour la première fois à prendre une apprentie.

En 1302, un dragon descendit des Rorëw, et après avoir attaqué Hohendorf, il se rua sur le manoir.  Bien que très peu d’information sur cet événement ne puisse être confirmé, on rapporte que le dragon fut plusieurs fois mis au sol par de forte bourrasque de vent, et qu’un renard de pierre lui sauta par huit fois dessus depuis le sommet de la bâtisse. Cependant, tous les témoins indiquent que le monstre finit par quitter le domaine après deux heures d’affrontement sans jamais revenir.

L’aile nord-est fut en grande partie incendiée par cette événement, et seule la reconnaissance du comte pour avoir défendu sa cité permit la restauration de la demeure.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*